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ville de vanves - Page 499

  • VANVES SOUS L’ŒIL CRITIQUE DE SES HABITANTS EN MATIERE DE QUALITE DE VIE

    Avec le développement et l’animation commercial, l’urbanisme et l’aménagement de la ville est un second sujet de débat à Vanves à la veille des élections municipales, d’autant plus qu’il n’y a jamais eu autant de pétitions contre des projets immobiliers durant ce mandat que lors des précédents. Les opinions émises sur l’urbanisme et la qualité de Vanves sur les réseaux sociaux sont édifiants et ont été confirmés lors des ateliers réunis chaque samedi de Novembre par la candidate d’En marche Severine Edou

    «Peu de commerces certes, un Carrefour Market sympa mais dont on fait vite le tour, rien d'ouvert après 21h, ville un peu type «dortoir», mais au fond, n'est-ce pas ce qui est justement agréable ? On s'y ennuierait vite si on n'était pas à côté de Paris. Tout dépend bien sûr, de ce que l'on a comme passe temps» constatait un vanvéen. Un autre ajoutait : «Supermarchés ridiculement petits pour une ville de cette taille : On se retrouve vite à poireauter 25 minutes chez Carrefour ou Intermarché avec 3 articles dans le panier». Alors qu’un troisiéme constatait :  «Peu de restaurants/ bars du côté de la place de la République et ceux présents ferment relativement tôt». Alors qu’une mére de famille constatait que « les jeunes aiment rester à Vanves.  Ils  se retrouvaient au Tout Va mieux, mais, maintenant, ils se retrouvent au parc ! ». Il y en a même qui critique cette église qui sonne toutes les heures et parfois très longtemps : « cela a son charme mais la récurrence pourrait être revue ». D’autres constatent « des construction d'immeuble dans tous les coins de la ville sans prise en compte des infrastructures » ou  «un cumul de programmes immobiliers anarchiques rend la ville irrespirable! Bruit, saturation, embouteillages dès 7h du matin, le tout sans aucun développement des infrastructures (écoles, crèches, parcs). Au contraire tout se réduit et est envoyé dans les villes voisines ! fuyez vers Malakoff ou Issy qui ont un développement cohérent. Vanves était une jolie ville, c'est devenu un dortoir saturé de voitures, où la Mairie laisse pousser des blocs d'immeubles »... «Une mairie plus gérée par un maire promoteur que s'occuper du bien être des habitants».

    Enfin, des vanvéens se plaignent : « Aller à Paris à pied par la porte Brancion est une horreur, pas de passages piétons, véritable mare là où on peu dangereusement traverser, ceci malgré la couverture du périphérique, à peine mieux de côté de la porte de la Plaine. On est pourtant si proches de la capitale... ». Un habitant du quartier du plateau de Vanves considére «qu’il mériterait un lifting encore plus complet que celui opéré il y a quelques mois »… «Il faudrait également peut-être plus communiquer en ce qui concerne les dates des grands salons à la porte de Versailles et l'enfer que vit tout vanvéen qui veut se garer ce jour-là »…. «Des bandes qui squattent les entrées des résidences contraintes de faire installer des grilles. L'avenue de Verdun est le repère des racailles qui s'installent à l'entrée d'un petit parc, garent leurs véhicules à leur convenance. Rodéos de scooters, voitures puissantes qui pratiquent le stop and go. Incapacité de la police à intervenir et qui, curieusement, ne patrouille jamais dans cette rue.... » ajoute un habitant de l’avenue de Verdun.

  • LES PRECONISATIONS D’UN SPECIALISTE DE LA RE-ANIMATION COMMERCIALE D’UNE VILLE COMME VANVES

    Alors qu’un slogan qui ferait un tabac aurait été lancé par les écologistes vanvéens à propos du centre ancien – «centre ville-centre vide », un spécialiste de la réanimation commerciales des centres villes, le visitait mercredi après-midi juste avant d’animer une réunion de la candidate LREM avec des commerçants chez Manu : Patrick Vignal, député LREM de l’Herault, président de l’association d’élus Centre-Ville en mouvement. «Il faut raser cet atelier en bois ! » disait il à propos de la petite boutique qui a accueillit un marchand de journaux, un libraire et maintenant un artisan du BTP. «On ne laisse par fermer un beau commerce comme le Tout Va Mieux sur une telle place trop longtemps ! Le Franprix (de la place Kennedy) n’est pas beau. Il aurait pu avoir une plus belle devanture. Il faut éviter les poubelles sur les trottoirs surtout face ou à côté d’un bar à vin» (rue louis Blanc). «Il y a une boucherie avec un charcutier traiteur, il faudrait une poissonnerie, un fromager…  et il faut surtout de belles boutiques…Pas comme cet atelier en bois ».  Et le marché ! «C’est 35% de commerces en plus autour en régle général. Un marché en béton, c’est pas bon ! Est il possible d’avoir encore un marché désertique (que la plupart des non volants ont fui à 2 à 3 exceptions prés) non ouvert sur l’extérieur». Tout le contraire du marché du Malakoff qui attire de plus en plus de vanvéens (avec des prix plus bas et attractif)

    «On aurait voulu que Vanves redevienne une ville dynamique au niveau commercial » a déclaré Séverine Edou (LREM) en présentant ce spécialiste aux commerçants présents qui a visité 140 centres-villes depuis 2014. Il a expliqué comment faire revivre un centre ville car « les français veulent que leur centre ville soit une priorité, car c’est le seul endroit où les habitants se retrouvent. Le problème est la proximité de Paris pour une ville comme Vanves, avec  28 000 habitants qui ont un pouvoir d’acha »t. Mais  avec quels outils ? Il en a donné quelques uns :  La préemption bien sûr pour réorganiser le territoire et l’organiser l’offre en évitant d’installer 4 salons d’esthétique ou du bien être, ou deux à trois salles de sports dans un même quartier, et éviter ces agences bancaires qui tuent l’animation d’un quartier (comme l’ex-café Le Mail remplacé par une agence bancaire). L’e-commerce car les clients vont sur internet pour se commander et se faire livrer, insistant sur la nécessité pour chaque commerçant d’avoir un site web pour y faire des offres et des promotions, comme il l’a fait très tôt lorsqu’il était commerçant, «Vous devez inventer la ville de demain, connectée, et s’y préparer ! ». D’autant plus que dans quelques années les livraisons se feront par drones.  « S’il n’y a pas de véritable centre ville plusieurs, créer dans ce cas là des pôles ! » Comme il en existe à Vanves entre le Plateau autour du centre commercial, la gare  SNCF, le centre Ancien, et bientôt le clos Montholon avec ses 1800 nouveaux habitants (qu’il faudra créer). Et à entendre les commerçants, on est loin du compte ! « Il faut créer de l’émotion et de l’animation en ayant une vision qui sorte des vieilles recettes ! » utilisées jusqu’à présent avec le Mois du Commerce, la fête du Beaujolais etc…en innovant, en donnant l’exemple du marché du Lez à Montpellier qui regroupe sur les rives de cette rivière commerces, restaurants, brocanteurs, start-ups, des producteurs. «La ville ce n’est pas du virtuel : On ne recherche pas un maire gestionnaire, mais un maire visionnaire qui doit avoir en tête sa ville dans 20/30 ans !» a-t-il conclu

  • VANVES ET LA GREVE : LES VANVEENS BIENTOT REMBOURSES DE LEUR PASS NAVIGO ?

    Valérie Pécresse n’a cesse de réclamer depuis le début de la gréve que la RATP et la SNCF remboursent l'intégralité des voyageurs franciliens concernés par la grève dans les transports.  En tant que présidente d’Ile de France Mobilités (IDFM), haute autorité des transports ou siége le maire de Vanves – bien silencieux actuellement sur ce sujet alors que son opposition  municipale communiste fait campagne contre la réforme des retraites et soutient les grévistes -  elle n’a de cesse de maintenir la pression sur les deux entreprises avant de les convoquer au siége d’IDFM pour discuter d’un dispositif de remboursement alors que de nombreux Franciliens n'ont pas pu utiliser leur titre de transport en décembre, espèrent un geste commercial de la part de la RATP. Et les vanvéens au premier chef dont les lignes de métro (12 et 13) étaient fermées, avec une ligne SNCF Transilien très perturbée, et des bus certes qui circulaient mais pris d’assaut  et bondés.

    La présidente d’IDFM  veut faire passer à la caisse les principales entreprises de transport pour dédommager les voyageurs franciliens en l’absence de services minimum. «Je demande à la RATP et à la SNCF de rembourser les voyageurs intégralement pour tous les jours de grève» a-t-elle déclarée juste avant la trêve des confiseurs,  le coût étant estimé à «environ 200 M€» pour un mois de perturbations. Ce principe semble acté, y compris dans les entreprises concernées. Sachant que, dans le contrat qui lie IDFM et ses deux opérateurs de transports publics, des clauses visant à assurer ce service minimum aux heures de pointe, ont été prévus avec un taux de  50% à la RATP et de 33% à SNCF Transilien. Faute que quoi «du fait d’un manquement imputable à  l’entreprise, le client pourra bénéficier du remboursement partiel ou total»

    «Bien sûr que nous allons rembourser» lui a  répondu  la présidente de la RATP, Catherine Guillouard, tout en précisant que ce dédommagement serait calculé sur la réalité du service exécuté. Mais voilà, afin de limiter la casse, la RATP s'est efforcée de maintenir quelques lignes ouvertes pour y assurer des trajets, notamment aux heures de pointe comme par hasard. «Nous transportons 12 millions de voyageurs en temps normal. Depuis le début de la crise, nous en avons transporté entre 3 et 4 millions» précisait elle en Décembre. Mais le compte n'y est pas pour la présidente d’IDFM : «Comment voulez-vous expliquer à un passager de la ligne 1 qu'il ne sera pas remboursé s'il a dû prendre trois bus auparavant en raison de la grève ? On ne peut pas trier les voyageurs !». Elle compte s'appuyer sur l'Etat actionnaire pour remporter le bras de fer. 

    En attendant plusieurs outils vont être prochainement mis en place à destination des usagers par IDFM qui a notamment lancé «une plateforme de remboursement» sur son site vianavigo.com pour permettre aux voyageurs  d'y demander le remboursement. Dans la foulée, la RATP a annoncé la future mise en place d'un site de dédommagement, précisant que les clients seront «alertés le moment venu», c'est-à-dire à la fin du mouvement social. L’un de ses résultats, alors les contrats de la SNCF et de la RATP avec la IDFM arrivent à expiration et doivent être renégociés en fin d'année et en 2020, est que la haute autorité des transports en IDF souhaite notamment obtenir un durcissement du dispositif encadrant les grèves. 

    Sa présidente n’a pas caché qu’elle veut  «une loi de service garanti avec des postes à astreinte. Si on ne les fait pas, c'est un motif de licenciement» comme elle l’a indiquée devant  la confédération des PME parisiennes et franciliennes (CPME Paris Île-de-France) le 20 décembre dernier : «La loi sur le service minimum impose que l'on se déclare gréviste 48 heures avant (et oblige la RATP et la SNCF à informer 24 heures avant). Dans le cadre de la loi d'orientation des mobilités, j'ai demandé que ce soit 72 heures avant. Le gouvernement m'a répondu la bouche en cœur qu'il ne voulait pas mettre en colère les syndicats»